lundi, octobre 30, 2006

Johnny ...


N'avez-vous jamais eu ce sentiment de vide, qui survient quand tout est censé bien aller ?

J'écris ces lignes comme une thérapie, emploie ces mots comme un exutoire à cette "non-présence".

Une envie de tout abandonner, les cours, la famille, les soirées, la vie trop bien réglée que je mène.

Une vraie frustration que de savoir chaque matin que l'on ne mène pas la vie à laquelle on aspire, que de savoir, que le jour suivant sera semblable et que malgré les apparences, tout ne va pas bien.

Même si c'est avant tout de moi dont il s'agit, je me persuade que je ne suis pas le seul, et que dans le fond c'est ça vivre, constamment refouler ses envies, continuellement se redéfinir les contours d'un destin que l'on a tracer pour vous ...

Comment s'échapper, comment être, comment pouvoir mettre un terme à toutes ces années de négation de soi ?

Je l'ignore et ne suis sur de vouloir le savoir.

dimanche, octobre 29, 2006

20 ans ...



Ding, dong !!!

C'est le coup de massue, la vingtaine frappe à mes portes et je n'ai d'autre choix que de la laisser prendre tout ce qu'elle désire.

Mon dernier soupçon de jeunesse et d'innocence, du moins, celle dont je me persuade quotidiennement, prends déjà le large et je me demande si c'est réellement celà grandir ...

Venu à Lyon pour faire une mise au point sur moi même, il semble que mes vieux démons veuillent me poursuivre jusqu'ici, rien de bien alarmant j'en suis sur, mais cependant un sentiment d'inachevé refait constamment surface.

20 ans ... d'une quête de soi, qui ne s'achèvera jamais vraiment, 20 ans à vivre en espérant chaque soir avoir donner le meilleur de soi, afin de ne point se réveiller un jour et se dire que l'on aurait pu mieux faire.

Etrangement, avoir une sensation d'accomplissement personnel se fait de plus en plus ressentir, le fait de vivre mes plus belles années et de vouloir prouver à mes parents qu'ils ont eu tort, rentre sans aucun doute en ligne de compte, mais au delà d'un besoin de reconnaissance, l'envie plus que jamais de m'affirmer en tant qu'individu prends le pas sur les autres futilités ...

Mais tout s'embrouille et ne rime sincèrement à rien, je vais donc écourter ce monologue plus éprouvant qu'intéressant.


Et puis si je vous raconte tout maintenant, qu'adviendra-t'il de mon article de demain ?

Altéa, tu me manque ...

vendredi, octobre 27, 2006

Un vendredi soir à Lyon.


Il est 19 heures presque et demi, l'appart s'agite petit à petit, les "allées-et-venues" s'intensifient, et chacun cherche sa place ...

Il est bon le vendredi soir à Lyon, là où la détente peux prendre tout son sens, là où trainer des pieds pour finalement n'avoir rien fait de la journée est presque une institution ... oui, il est bon le vendredi soir à Lyon.

Demain soir, c'est jour de fête, chacun sa raison, chacun sa motivation, officiellement, plusieurs anniversaires sont à célébrer, dont le mien, 20 années au compteur à compter de 20h45, j'imagine doucement la rétrospection de folie que je vais me faire cette nuit ... rien de bien glamour, je vous l'assure.

Il est 19 heures et demi passées, et le sentiment reste le même, la joie de vivre est de mise, la bonne humeur est un alliée inspensable pour naviguer en ces eaux joviales, l'épanouissement saisi chacun, et dans le fond, c'est pas plus mal.

Bref, assez de faire mon exilé en terre informatique, je m'en vais de ce pas retrouver le ce pourquoi je suis venu ici.

L'envie de tout oublier de Paris.

Jeudi 26 Octobre 2006



Je l'ai perdue, et ce pour de bon, oui, je l'ai perdue.

En l'apercevant aujourd'hui à ce gouter bio, en lisant malgré moi dans son regard, j'y ai aperçu le souvenir de ce qui fût et qui ne sera jamais plus.

Borné comme une mule, je ressasse les moments de joie et de confidence, qui nous ont lier durant près d'un an. Je repense sans cesse à cette nuit du 23 Septembre, ou comme un aveu d'impuissance, j'ai laissé mes sentiments prendre le pas sur la raison, sous une pluie diluvienne, je me rendait plus fragile que je n'ai jamais souhaité l'être.

Cependant, ses sentiments ne fûrent pas en accord avec les miens, ne voulant rien dire de peur de me blesser, elle, grande dame, ferma les yeux et me laissa entrevoir la continuité d'une amitié sans bornes ...

Que dire de plus ?

Si ce n'est qu'entre brioches aux pépites de chocolat, verres des Bailey's et souvenirs d'une première soirée trop arrosée, je repense souvent, sans doute trop, à la seule femme avec qui m'ennivrer devenait une nécessité ...

"If I kiss you and then I let you go, I know that nothing will ever taste this warm or feel this sweet ..." - Je rêve encore, de pouvoir te dire ces mots.

Qui a dit que l'amour, c'était l'infini à la porté des caniches ??

mercredi, octobre 25, 2006

Samedi 02 Septembre 2006


It's been a long time, maybe too long ...

J'émerge à nouveau, douceur d'un début de soirée parisien, soit l'occasion rêvée pour faire le point.

Assis à la terrasse d'un café, je laisse tièdir le thé que je viens de commander. D'ordinaire, j'aurais dit de ce moment qu'il est plein de mélancolie; mais du tout, j'apprécie chaque secondes, chaques effluves d'air parisien chargé de tabac, de gazoil et d'enfants en émoi.

Un couple vient diner, un autre se promène le long des bords du canal.

A quelques encablures des grands boulevards ainsi que de la circulation, le son des écluses hypnotise ceux qui daigne s'attarder sur leurs quais.

El música ...


Parceque la musique occupe une grande place dans ma vie, je vais m'efforcer de vous présenter chaque semaine, une chanson qui a marqué à jamais mon esprit d'adorateur de la musique Soul ...


Marvin Gaye - Let Get It On ...

Enjoy.

The beginning ...



Au début, c'est toujours très simple, c'est vide.

Au début, peu importe ce que l'on y met, c'est vide.

Au début, l'on se livre très peu car bien évidemment, c'est vide.

Mais lorsque le vide, cède sa place aux mots, aux sons, aux émotions, bien plus que du contenu, c'est avant tout du vécu

Alors permettez moi dès lors d'exposer le trop plein d'une vie, qui je l'espère m'appartient encore.

Bienvenue.