dimanche, janvier 07, 2007

Wrote you this, I hope you got it safe ...




Je prends des vacances, un mois, peut-être deux. Je laisse vacante une place que je n'occupais pas vraiment.

Comment l'amour tourne en haine et le bonheur se change en peine ?

Début de réponse. Je me suis octroyer une liberté insolente, une aisance à m'introduire dans la vie d'autrui assez, effrayante, je dois l'admettre. Loin de toute demi mesure, ma possessivité maladive me débècte, pour la seconde fois cette année, je songe à rendre les armes.

Fini les Bisounourseries, et autres rêveries infantines. Je dépose ailes, nuages, gentillesse exacerbée ainsi que mes élans paternaliste sembables à ceux d'un patriarche à l'abandon qui se cherche en fin de vie, un héritier.

Sans vraiment comprendre, j'entrevois une réponse, au "Pourquoi-du-Comment, du Comment-de-ce-Pourquoi".

Je ferme la porte, et par la fenêtre, jette la clef.

Je ne viendrais pour personne, pour personne ne répondrais à l'appel.
J'observerais, au loin, les ombres de ceux que j'ai cru connaître.
Je cacherais dans un écrin, le souvenir de ceux à qui je pensais le matin.

Je ferais taire, les murmures d'un passé trop présent.
J'enterrerais, la mémoire de ceux qui verront en moi, l'incompris que je fût.
J'aimerais dès lors, ceux qui à l'époque, en moi ne croyais déjà plus.

mercredi, janvier 03, 2007

Please don't wake me 'til I'm done ...





06h45 puis 06h58 puis 07h11 ..., des enchainements réglés pour une vie qui n'a aucune raison de l'être.

L'Être parlons en. Qui peut aujourd'hui se permettre de vivre selon ses propres désirs, volontés ou convictions ?

Ce qui veut aujourd'hui s'apparenter à une vie, n'est plus qu'une succession de restrictions au service d'un bonheur aussi notoire qu'illusoire.

Sentiment d'appartenance à une classe sociale, entretien d'un statut auquel on tien.

De difficultés en contre-volontés, l'aspect pécunier à la main mise des valeurs qui en ont perdus la leur. Cependant que faire si ce n'est subir.

A défaut d'être en accord avec ses aspirations, voici les confessions d'une homme que la vie a condamner par contumace.

"Life it's getting what you want instead of what you need."

vendredi, décembre 29, 2006

What is all about ...



Have you ever had the feeling, that the world is gone and left you behind ...
Have you ever had the feeling, that your that close to losing your mind ...
Ce soir, je ressent ce sentiment, cette sensation, de m'être perdu en cours de route.
The journey will bring the happiness, not the destination.
Dites-moi alors pourquoi, la joie ne me transcende point, pourquoi malgré un dévouement le plus complet, la vie demeure une éternelle frustration.
A la recherche du bonheur, trop souvent précède la fuite d'un malheur, d'une solitude, d'une personne, de soi.

Prétendre, prétendre être bien, prétendre à une vie sans complications, prétendre à pouvoir faire se lever le soleil chaque jour, continuellement dans la complainte, dans la souffrance d'un monde trop étroit pour nous, pour moi.

Peut être ne devrais-je chercher une justification à tout celà, peut être devrais-je subir comme le reste du monde, la voie d'un destin que l'on a tracer pour moi ?

A quoi bon, à quoi bon tout cela, la vie, la mort, la haine, l'amour, les amis, les ennemis, le poisson, le poulet ?

Je vous le demande.
What is all about ?
Writing this was harder than you'd ever think.

mercredi, décembre 27, 2006

Fathers be good to your daughters ...





Quel parent serais
-je ?

Idéalement, j'aurais dit, attentioné, attentif, aimant, à l'écoute, mais aussi plein de rigueur, sachant faire preuve de compassion etc ....

Mais la réalité sera tout autre, éternellement occupé à fournir à ma famille le bonheur matériel auquel je n'ai pas eu accès dans ma tendre enfance, tentant vaguement d'inculquer à mes enfants des valeurs qui à mes yeux auront perdues la leur.

La merveilleuse et courageuse femme qui aura pris la responsabilité d'aimer un fou tel que moi, me verra dépérir au jour le jour, victime et esclave d'un cercle vicieux visant à mettre à l'abri du besoin ceux que j'aime et qui déjà ne m'aiment plus.

Je me damnerais pour avoir reproduit le même schéma que celui de mes parents et je me surprendrais alors à verser des larmes sur mes années perdues et nonchalantes lorsque je ne demeurais qu'un simple enfant voulant jouer au Monopoly avec les siens.

Je me tuerais à la tache en pensant que ma famille éloignée, chair de ma chair me reviendrais si je lui apportait ce qu'elle n'a pas encore.

J'ouvrirais alors les yeux, mes enfants déjà grands verront en moi en père aux poches pleines mais au coeur vide, je ferais fît de mes deniers pour remplir des verres avec un alcool non frelaté au gout étonnament sucré, assez apprécié des femmes et dont le nom commence par la lettre B.

Je laisserais alors couler mon esprit sur des pages blanches où l'encre de mes larmes saisira les derniers instants de vie d'un homme, qui mène une existence qu'il n'a jamais souhaité.

Bref, j'espère un bon père et non me dire " I did OK but I could have done better ".

dimanche, novembre 05, 2006

Today you will find me sleeping ...


Focus ... Après cette avalanche de chiffres, j'ai décider de vous apportez un peu de légèreté, avec le dernier album que j'ai acheté, fait rare, car je n'en achête jamais (si ce n'est pour offrir ... qui à dit qu'avec internet tout était devenu gratuit ?!!).


Donc mon acquisition de ce jour est
Friendly Fire de Sean Lennon, et bien agréable refût ma surprise (Je l'avais télécharger quelques mois auparavant ... vilain que je suis ...), que de savourer à nouveau des mélodies fraiches, douces, accompagnées de paroles, étrangement (ou pas) pleine de sens.

Ma préférence allant sans hésiter à la sensitive ballade,
On Again, Off Again.




Cet album assez surprenant, retranscrit la difficulté de certains sentiements humain, d'autant plus, si vous avez la décence d'acheter son album (Oui, je l'ai fait et je me donne le bôôôôooo role), vous bénéficierez d'un DVD bonus, illustrant tout les titres de l'album sous la forme d'un film.

Une manière, je trouve, de sublimer un album qui est déjà magnifique en bien des aspects.

Vous savez ce qu'il vous reste à faire, téléchargez, empruntez, achetez, mais avant tout, pensez à écouter.

Cheers.

samedi, novembre 04, 2006

Does anybody out there hear me ... ?




4 jours sans donner de nouvelles, 4 jours depuis mon retour en provenance de Lyon, 4 jours que je ne souris plus ...

Comme chaque plaisir qui s'achève, ma rentrée parisienne, me laisse une amertume certaine concernant ce que pourrait être ma vie quotidienne rue Ferrandière.

Malgré tout, je tente de tromper ma mélancolie par diverses activités, tel que shopping, lecture, écriture et tentative de "cultivation" de ma personne.

J'ai ainsi appris qu'Alexander McQueen facture 1200€ un caban Breton, qu'une veste para de l'armée Allemande taille 1, ne coute pas plus que 12 €, que le fait de porter une chemise blanche, une cravate couleur chocolat, le tout sur un 1969 de chez Gap et une paire de Fred Perry blanches, attire l'attention des résidents de mon cher 6° arrdt.

Petit moment de poésie.
"St Ger, tu peux pas test, Mabillon dans ton fion."
Merci les minets de la place d'Acadie.

mercredi, novembre 01, 2006

I don't wanna be free...

Aujourd'hui un peu de musique ...

Cette chanson, me donne des frissons à chaque fois que je l'écoute, dommage qu'aucune vidéo ne rendre vraiment honneur à la version audio ...




Jennifer Holliday - And I Am Telling You.

Just feel ...

La route de Lorient ...



J'ai reçu ce matin le coup de fil d'un vieil ami, parti s'exiler (que les provinciaux daignent m'excuser) dans la Bretagne profonde, et bien plus qu'un plaisir à l'entendre, ce fût une avalanche de bons souvenirs.

Il s'avère qu'il soit de passage sur Paris, mais étant sur Lyon pour encore 2 jours, nos "retrouvailles" semblent compliquées à mettre en oeuvre. Mais tant qu'une volonté subsiste, tout est possible ...

Si en dépit de toute cette bonne volonté, il nous est impossible de nous revoir (pour le moment), l'envie de refaire un match de basket avec toi, me permettra de ne pas oublier la simplicité d'une vie qui se veut ...

Damn it.

Donner l'amitié à qui veut l'amour, c'est offrir du pain à qui meurt de soif ... que la traversée du desert commence.


lundi, octobre 30, 2006

Johnny ...


N'avez-vous jamais eu ce sentiment de vide, qui survient quand tout est censé bien aller ?

J'écris ces lignes comme une thérapie, emploie ces mots comme un exutoire à cette "non-présence".

Une envie de tout abandonner, les cours, la famille, les soirées, la vie trop bien réglée que je mène.

Une vraie frustration que de savoir chaque matin que l'on ne mène pas la vie à laquelle on aspire, que de savoir, que le jour suivant sera semblable et que malgré les apparences, tout ne va pas bien.

Même si c'est avant tout de moi dont il s'agit, je me persuade que je ne suis pas le seul, et que dans le fond c'est ça vivre, constamment refouler ses envies, continuellement se redéfinir les contours d'un destin que l'on a tracer pour vous ...

Comment s'échapper, comment être, comment pouvoir mettre un terme à toutes ces années de négation de soi ?

Je l'ignore et ne suis sur de vouloir le savoir.

dimanche, octobre 29, 2006

20 ans ...



Ding, dong !!!

C'est le coup de massue, la vingtaine frappe à mes portes et je n'ai d'autre choix que de la laisser prendre tout ce qu'elle désire.

Mon dernier soupçon de jeunesse et d'innocence, du moins, celle dont je me persuade quotidiennement, prends déjà le large et je me demande si c'est réellement celà grandir ...

Venu à Lyon pour faire une mise au point sur moi même, il semble que mes vieux démons veuillent me poursuivre jusqu'ici, rien de bien alarmant j'en suis sur, mais cependant un sentiment d'inachevé refait constamment surface.

20 ans ... d'une quête de soi, qui ne s'achèvera jamais vraiment, 20 ans à vivre en espérant chaque soir avoir donner le meilleur de soi, afin de ne point se réveiller un jour et se dire que l'on aurait pu mieux faire.

Etrangement, avoir une sensation d'accomplissement personnel se fait de plus en plus ressentir, le fait de vivre mes plus belles années et de vouloir prouver à mes parents qu'ils ont eu tort, rentre sans aucun doute en ligne de compte, mais au delà d'un besoin de reconnaissance, l'envie plus que jamais de m'affirmer en tant qu'individu prends le pas sur les autres futilités ...

Mais tout s'embrouille et ne rime sincèrement à rien, je vais donc écourter ce monologue plus éprouvant qu'intéressant.


Et puis si je vous raconte tout maintenant, qu'adviendra-t'il de mon article de demain ?

Altéa, tu me manque ...

vendredi, octobre 27, 2006

Un vendredi soir à Lyon.


Il est 19 heures presque et demi, l'appart s'agite petit à petit, les "allées-et-venues" s'intensifient, et chacun cherche sa place ...

Il est bon le vendredi soir à Lyon, là où la détente peux prendre tout son sens, là où trainer des pieds pour finalement n'avoir rien fait de la journée est presque une institution ... oui, il est bon le vendredi soir à Lyon.

Demain soir, c'est jour de fête, chacun sa raison, chacun sa motivation, officiellement, plusieurs anniversaires sont à célébrer, dont le mien, 20 années au compteur à compter de 20h45, j'imagine doucement la rétrospection de folie que je vais me faire cette nuit ... rien de bien glamour, je vous l'assure.

Il est 19 heures et demi passées, et le sentiment reste le même, la joie de vivre est de mise, la bonne humeur est un alliée inspensable pour naviguer en ces eaux joviales, l'épanouissement saisi chacun, et dans le fond, c'est pas plus mal.

Bref, assez de faire mon exilé en terre informatique, je m'en vais de ce pas retrouver le ce pourquoi je suis venu ici.

L'envie de tout oublier de Paris.

Jeudi 26 Octobre 2006



Je l'ai perdue, et ce pour de bon, oui, je l'ai perdue.

En l'apercevant aujourd'hui à ce gouter bio, en lisant malgré moi dans son regard, j'y ai aperçu le souvenir de ce qui fût et qui ne sera jamais plus.

Borné comme une mule, je ressasse les moments de joie et de confidence, qui nous ont lier durant près d'un an. Je repense sans cesse à cette nuit du 23 Septembre, ou comme un aveu d'impuissance, j'ai laissé mes sentiments prendre le pas sur la raison, sous une pluie diluvienne, je me rendait plus fragile que je n'ai jamais souhaité l'être.

Cependant, ses sentiments ne fûrent pas en accord avec les miens, ne voulant rien dire de peur de me blesser, elle, grande dame, ferma les yeux et me laissa entrevoir la continuité d'une amitié sans bornes ...

Que dire de plus ?

Si ce n'est qu'entre brioches aux pépites de chocolat, verres des Bailey's et souvenirs d'une première soirée trop arrosée, je repense souvent, sans doute trop, à la seule femme avec qui m'ennivrer devenait une nécessité ...

"If I kiss you and then I let you go, I know that nothing will ever taste this warm or feel this sweet ..." - Je rêve encore, de pouvoir te dire ces mots.

Qui a dit que l'amour, c'était l'infini à la porté des caniches ??

mercredi, octobre 25, 2006

Samedi 02 Septembre 2006


It's been a long time, maybe too long ...

J'émerge à nouveau, douceur d'un début de soirée parisien, soit l'occasion rêvée pour faire le point.

Assis à la terrasse d'un café, je laisse tièdir le thé que je viens de commander. D'ordinaire, j'aurais dit de ce moment qu'il est plein de mélancolie; mais du tout, j'apprécie chaque secondes, chaques effluves d'air parisien chargé de tabac, de gazoil et d'enfants en émoi.

Un couple vient diner, un autre se promène le long des bords du canal.

A quelques encablures des grands boulevards ainsi que de la circulation, le son des écluses hypnotise ceux qui daigne s'attarder sur leurs quais.

El música ...


Parceque la musique occupe une grande place dans ma vie, je vais m'efforcer de vous présenter chaque semaine, une chanson qui a marqué à jamais mon esprit d'adorateur de la musique Soul ...


Marvin Gaye - Let Get It On ...

Enjoy.

The beginning ...



Au début, c'est toujours très simple, c'est vide.

Au début, peu importe ce que l'on y met, c'est vide.

Au début, l'on se livre très peu car bien évidemment, c'est vide.

Mais lorsque le vide, cède sa place aux mots, aux sons, aux émotions, bien plus que du contenu, c'est avant tout du vécu

Alors permettez moi dès lors d'exposer le trop plein d'une vie, qui je l'espère m'appartient encore.

Bienvenue.