dimanche, janvier 07, 2007

Wrote you this, I hope you got it safe ...




Je prends des vacances, un mois, peut-être deux. Je laisse vacante une place que je n'occupais pas vraiment.

Comment l'amour tourne en haine et le bonheur se change en peine ?

Début de réponse. Je me suis octroyer une liberté insolente, une aisance à m'introduire dans la vie d'autrui assez, effrayante, je dois l'admettre. Loin de toute demi mesure, ma possessivité maladive me débècte, pour la seconde fois cette année, je songe à rendre les armes.

Fini les Bisounourseries, et autres rêveries infantines. Je dépose ailes, nuages, gentillesse exacerbée ainsi que mes élans paternaliste sembables à ceux d'un patriarche à l'abandon qui se cherche en fin de vie, un héritier.

Sans vraiment comprendre, j'entrevois une réponse, au "Pourquoi-du-Comment, du Comment-de-ce-Pourquoi".

Je ferme la porte, et par la fenêtre, jette la clef.

Je ne viendrais pour personne, pour personne ne répondrais à l'appel.
J'observerais, au loin, les ombres de ceux que j'ai cru connaître.
Je cacherais dans un écrin, le souvenir de ceux à qui je pensais le matin.

Je ferais taire, les murmures d'un passé trop présent.
J'enterrerais, la mémoire de ceux qui verront en moi, l'incompris que je fût.
J'aimerais dès lors, ceux qui à l'époque, en moi ne croyais déjà plus.